L’imâm Ibn Abî ad-Dunyâ : Quelques éléments biographiques [Extrait de “Livre du silence”]
Quelques éléments biographiques sur l’imâm Ibn Abî ad-Dunyâ (رحمه الله)
Extrait de la Préface de “Livre du silence”, p.14 – 21
[...]
PROJET
A Baghdâd, lieu de naissance et de séjour quasi permanent d’Ibn Abî ad-Dunyâ, la tendance ascétiste faisait partie de la sphère sunnite. Un bon nombre d’ascètes étaient traditionnistes et vice-versa. Même dans les milieux traditionalistes les plus intransigeants, les mystiques jouissaient d’une large tolérance. Ahmad ibn Hanbal (m. 241), maître d’Ibn Abî ad-Dunyâ en matière de fiqh, évoquait avec beaucoup de respect Ma‘rûf al-Karkhî (m. 200).
Il entretenait des liens assez étroits avec Bichr al-Hâfî (m. 227) et n’hésitait pas à faire l’éloge d’al-Hârith ibn Asad al-Muhâsibî (243), maître d’al-Junayd, le maître de la communauté soufie, et auteur de plusieurs ouvrages sur l’ascèse vis-à-vis desquels Ahmad manifestait certaines réserves.
Ibn Abî ad-Dunyâ n’était pas étranger à cette atmosphère, où le traditionalisme et le mysticisme étaient en symbiose. Son intérêt était cependant porté sur tout ce qui se rapporte à l’ascèse et à la morale, et ce à un âge assez précoce. Avant même l’âge de dix ans, il assistait à des séances de hadîth où d’illustres traditionnistes transmettaient oralement leurs connaissances en la matière.
L’auteur de Târîkh Baghdâd[1] rapporte qu’Ibrâhîm al-Harbî (m. 285) a dit :
« Que Dieu accorde Sa miséricorde à Abû Bakr Ibn Abî ad-Dunyâ ! Nous nous déplacions pour recueillir les hadîth que ‘Affân rapportait. Et alors que nous l’écoutions au sein de la mosquée, nous apercevions Ibn Abî ad-Dunyâ assis auprès de Muhammad ibn al-Husayn al-Burjulânî (m. 238) derrière un grand panier de fruits appartenant à un marchand de légumes. Il consignait ce que al-Burjulânî lui rapportait et ne s’intéressait pas à ‘Affân ! ».
L’étonnement d’Ibrâhim al-Harbî est justifiable[2]. ‘Affân ibn Muslim al-Bâhilî (m. 120)[3] était considéré comme l’une des sommités en matière de hadîth. Yahyâ ibn Ma‘în (m. 233) disait : « Les hommes du hadîth les plus importants sont au nombre de cinq : Mâlik [ibn Anas], Ibn Jurayj, [Sufyân] ath-Thawrî, Chu‘ba [ibn al-Hajjâj] et ‘Affân[4]. ».
Mais Ibn Abî ad-Dunyâ avait le cœur ailleurs. Ce qui l’attirait le plus c’était surtout ce qui se rapportait à l’ascèse, à la morale, à la piété et, de manière générale, à la spiritualité conforme aux sources traditionnistes. Or Muhammad ibn al-Husayn al-Burjulânî répondait parfaitement à ces aspirations.
A un disciple qui demanda à Ahmad ibn Hanbal de lui rapporter des hadîth relatifs au zuhd, Ahmad répondit : « Pour cela, tu dois t’adresser à Muhammad ibn al-Husayn. ». Ce dernier était surtout connu pour avoir composé plusieurs recueils[5] consacrés à l’ascèse et aux propos édifiants[6] dont Ibn Abî ad-Dunyâ s’est largement inspiré[7].
Dans l’ensemble de ce qui nous est parvenu parmi les œuvres d’Ibn Abî ad-Dunyâ, al-Burjulânî est cité plus de 700 fois. Dans le Livre du silence, il est mentionné à neuf reprises. Toutefois, tout laisse à penser qu’Ibn Abî ad-Dunyâ s’est contenté dans ses recueils, de mentionner ce que al-Burjulânî lui a rapporté de bouche à oreille et ne s’est pas servi des livres de ce dernier comme sources directes[8].
Les sources biographiques s’accordent à qualifier Ibn Abî ad-Dunyâ de traditionniste érudit[9], (hâfiz)[10], d’ascète[11], (zâhid) et d’éducateur (mu’addib). Ces trois éléments ne sont pas seulement des éléments distinctifs de sa personnalité, mais aussi des caractéristiques majeures de son œuvre. Ils résument parfaitement l’objectif pour lequel Ibn Abî ad-Dunyâ a choisi les thèmes de ses recueils : les sources dont il s’est inspiré pour sélectionner le contenu de son œuvre et la méthode qu’il a adoptée pour l’exposer.
L’œuvre d’Ibn Abî ad-Dunyâ est si prolifique qu’Al-Mizzî lui a consacré un répertoire alphabétique (mu‘jam) où il a énuméré 167 titres[12]. Dans son excellent article sur ce sujet, Muhammad Ziyâd at-Takla en recense 174[13]. L’examen attentif de ces titres ne fait que confirmer ce que nous venons de mentionner concernant le trait thématique dominant des œuvres d’Ibn Abî ad-Dunyâ.
Il en ressort qu’hormis les ouvrages consacrés aux règles de la récitation du Coran, ainsi que ceux réservés aux circonstances du mariage de Fâtima[14] la fille du Prophète (صلّى الله عليه و سلّم), à l’histoire des califes[15] et à certains évènements historiques[16], ou à ce qui est relatif aux courses à gage et au tir à l’arc[17], la majeure partie de l’œuvre d’Ibn Abî ad-Dunyâ s’inscrit dans un projet moraliste affirmé, visant à éveiller la spiritualité des croyants et à raviver les valeurs sociales de l’Islam, dans un cadre traditionniste de type hanbalite.
BRUITS D’ÉPOQUES
Ibn Abî ad-Dunyâ a vécu à Baghdâd, la capitale de l’Empire Abbâsside, durant le règne de dix califes successifs[18]. Cette période s’est caractérisée par une certaine instabilité, due aux guerres de succession au sein de la dynastie et aux différentes révoltes menées par des rebelles ou par des mouvements séparatistes, dont la révolte des Khurramiyya (entre 201 et 222), celle des Zaydites à Jurjân (entre 250 et 290) et celle des Zinj (entre 255 et 270).
Sur le plan doctrinal, outre l’existence de plusieurs sectes considérées comme hérétiques par les sunnites, le fait majeur à cette époque fut la tentative du calife al-Ma’mûn, à partir de 212[19], d’imposer le Mu‘tazilisme comme doctrine d’Etat à l’ensemble des musulmans. Sa décision s’est traduite par une inquisition au sujet du caractère créé du Coran, qui a duré jusqu’à l’avènement d’al-Mutawakkil, en 232, et à laquelle ont été soumis plusieurs savants et traditionnistes, notamment Ahmad ibn Hanbal, le maître d’Ibn Abî ad-Dunyâ.
Cette démarche doctrinale a été subie par les sunnites en général, et les hanbalites Bagdadiens en particulier, comme une “mihna”, au double sens du terme : une épreuve-examen et un malheur. Paradoxalement, elle contribua amplement à l’expansion du hanbalisme, particulièrement dans les milieux populaires, et la résistance que manifesta Ahmad ibn Hanbal face aux persécutions et aux diverses peines qu’on lui avait infligées ne fit que consolider les convictions des tendances traditionnistes.
Ce fut un “intermède mu‘tazilite” certes pénible pour les adversaires de cette doctrine, mais qui, dès l’accession d’al-Mutawakkil au trône califal, se transforma en une bénédiction qui se manifesta par une “réaction sunnite,”[20] profonde et durable, qui permit au traditionalisme un élan sans précédent.
La persécution, menée, à cette époque, par le pouvoir califal au nom du Mu‘tazilisme, et la résistance affichée par les milieux sunnites contribuèrent amplement à l’essor de l’école traditionniste. En cette période, les noms de plusieurs muhaddithîn se sont illustrés, notamment Ahmad ibn Hanbal (m. 241), Yahyâ ibn Ma‘în (m. 233), ‘Alî ibn al-Madînî (m. 234) et bien d’autres.
Parmi les maîtres d’Ibn Abî ad-Dunyâ qui s’étaient illustrés dans ce domaine en composant des recueils de hadîth, il convient de citer : Ahmad ibn Hanbal, auteur du Musnad[21]; ‘Alî ibn al-Ja‘d (m. 230), auteur d’un Musnad[22]; Abû Bakr ibn Abî Chayba (m. 235), auteur du Musannaf et d’un Musnad ; Ahmad ibn Ibrâhîm ad-Dawraqî (m.246), auteur d’un Musnad[23] et de plusieurs recueils sur le zuhd ; Ya‘qûb ibn Ibrâhîm ad-Dawraqî (m. 252), auteur d’un Musnad.
Il convient aussi de noter que c’est en ce troisième siècle de l’Hégire qu’ont été écrits les principaux recueils de hadîth, dont les auteurs sont : al-Bukhârî (m. 256), Abû Dâwûd (m. 257), Muslim (m. 261), Ibn Mâjah (m. 273), at-Tirmidhî (m. 279) et an-Nasâ’î (m. 303).
A l’époque d’ibn Abî ad-Dunyâ, ce type d’hyperactivité ne se limitait pas aux recueils des traditionnistes ; il se manifestait dans toutes les disciplines du savoir. Il suffit de connaître que cette époque était celle d’al-Jâhiz (m. 255), homme de lettres et polygraphe, auteur d’environ 200 titres, pour se rendre compte de la richesse et de la fécondité intellectuelles dont elle se distinguait.
Cette fructueuse période de l’histoire musulmane a connu la contribution de plusieurs intellectuels qui ont marqué la mémoire universelle et dont voici un bref rappel concernant certains d’entre eux :
– Ya‘qûb ibn Ishâq al-Kindî (m. 260) et Thâbit ibn Qurra (m. 281) : philosophes, médecins, astronomes et mathématiciens.
– En mathématiques aussi : al-Khwârizmî (m. peu après 232).
– Astronomie : Ahmad ibn Muhammad ibn Kathîr al-Farghânî (m. peu après 247) et Muhammad ibn Jâbir al-Battânî (244-317).
– Médecine : Bakhtaychû‘ (m. 256) et Abû Bakr ar-Râzî (251-313).
– Histoire : Ibn Sa‘d (m. 230), az-Zubayr ibn Bakkâr (m. 256), al-Balâdhurî (m. 279), tous trois maîtres d’Ibn Abî ad-Dunyâ. At-Tabarî (224-310).
– Géographie : Ibn Khurdâdhbuh (m. 280), as-Sarakhsî (m. 281) et al-Ya‘qûbî (m. 292).
– Théologie spéculative (kalâm) : Abû al-Hudhayl al-‘Allâf (m. 226), Ibrâhîm an-Nazzâm (m. 231), Ja‘far ibn Harb al-Hamadhânî (m. 236), Abû ‘Alî al-Jubbâ’î (m. 303), Abû Hâchim al-Jubbâ’î (m. 321), Ibn Kullâb (m. 245), al-Muhâsibî (m. 243) et Abû al-Hassan al-Ach‘arî (260-324).
– Littérature, grammaire et linguistique : Abû ‘Ubayd al-Qâsim ibn Sallâm (m. 224), Muhammad ibn Sallâm al-Jumahî (m. 232), al-‘Abbâs ibn Faraj ar-Riyâchî (m. 257) et Abû Hâtim as-Sijistânî (m. 255), tous maîtres d’Ibn Abî ad-Dunyâ. Ibn al-A‘râbî (m. 231), Abû Nasr al-Bâhilî (m. 231), Abû ‘Uthmân al-Mâzinî (m. 247), Ibn as-Sikkît (m. 243), Ibn Qutayba (m. 271), al-Mubarrad (m. 285) et Tha‘lab (200-291).
– Exégèse et règles de récitation du Coran : Al-Fadl ibn Dukayn (m. 219), At-Tabarî (224-310), Khalaf ibn Hichâm al-Bazzâr (m. 229), Muhammad ibn Yazîd ar-Rifâ‘î (m. 248) et ‘Abd Allah ibn Sa‘îd al-Achajj (m. 257). Les trois derniers comptent parmi les maîtres d’Ibn Abî ad-Dunyâ.
– Poésie : Abû Tammâm (231), ‘Alî ibn al-Jahm (249), Ibn ar-Rûmî (283), al-Buhturî (m. 284) et bien d’autres.
MOTIFS
En sa qualité de mu’addib (maître-éducateur) et de mukattib (enseignant de l’art de l’écriture), Ibn Abî ad-Dunyâ a certainement eu accès aux œuvres des grands hommes de lettres de son temps, notamment al-Jâhiz, auteur, entre autres, d’une épître dans laquelle il privilégie la parole au silence[24].
On peut également supposer qu’il maîtrisait parfaitement les bases de plusieurs branches du savoir dont l’acquisition était nécessaire pour quelqu’un qui était chargé d’éduquer les enfants de califes et de princes. Mais ce qui est sûr, à travers l’œuvre qu’il nous a léguée, c’est qu’il était particulièrement habité par tout ce qui se rapportait à la morale ou à la spiritualité.
Le souvenir de ses réunions privées avec son maître al-Burjulânî, dans l’un des coins de la mosquée, “derrière un grand panier de fruits appartenant à un marchand de légumes”, alors qu’il n’était âgé que de dix ans environ, l’a certainement marqué à vie, en sorte que son œuvre ne fut qu’un prolongement, savamment enrichi, de ces moments exceptionnels où l’ascèse et l’éthique dominaient les propos du maître. Ces deux valeurs ont été un fil conducteur dans l’itinéraire d’Ibn Abî ad-Dunyâ et un contenu récurrent dans ses œuvres, au point d’en faire un phénomène particulier dans la littérature religieuse musulmane.
De par sa vocation et sa fonction, Ibn Abî ad-Dunyâ appartenait à l’élite intellectuelle et sociale de Baghdâd. Sa curiosité de poète et d’historien lui a sûrement permis d’observer attentivement les phénomènes majeurs qui caractérisaient son entourage sociétal. Sa fréquentation du palais califal l’a probablement aidé à avoir une idée assez précise sur les mœurs, la moralité et les pratiques secrètes de ces milieux.
Les titres de ses recueils nous permettent d’esquisser les conclusions auxquelles il serait parvenu à ce propos. D’entre les 174 ouvrages qu’il a écrits, 14 commencent par le mot dhamm (condamnation), dont :
Dhamm al-baghy (condamnation de l’injustice), Dhamm ar-ribâ (condamnation de l’usure), Dhamm al-ach-chahawât (Condamnation de la concupiscence), Dhamm al-fuhch (Condamnation de l’obscénité), Dhamm al-muskir (Condamnation des liqueurs enivrantes), Dhamm al-malâhî (Condamnation des moyens [illicites] de divertissement), Dhamm ar-riyâ’ (Condamnation de l’ostentation), Dhamm al-hasad (Condamnation de l’envie), Dhamm al-ghadab (Condamnation de la colère) Dhamm al-bukhl (Condamnation de l’avarice), Dhamm al-ghîba (Condamnation de la médisance) Dhamm ad-dahik (Condamnation du rire) et Dhamm ad-dunyâ (Condamnation de ce bas monde).
S’ajoute à ces recueils aux titres assez révélateurs : al-Amr bi-l-ma‘rûf wa n-nahy ‘anî l-munkar (Ordonner ce qui est convenable et interdire ce qui répréhensible) et al-‘Uqûbât (Les châtiments).
Ces indices, ajoutés aux éléments biographiques concernant Ibn Abî ad-Dunyâ, nous autorisent à penser qu’il portait un regard très critique sur les mœurs de son époque. D’où l’aspect purement moraliste de l’ensemble de ses recueils. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard qu’Abû Hâmid al-Ghazâlî (m. 505) ait, plus tard, amplement puisé dans son héritage.(…)
Le traducteur,
KARIM FOUDILI
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[1] T. 11, p. 293, éd. Bachchâr ‘Awwâd Ma‘rûf, Dâr al-Gharb al-islâmî, Beyrouth, 2002.
[2] Bien que l’attitude d’Ibn Abî ad-Dunyâ, même à cet âge précoce, soit-elle aussi justifiable, puisque ‘Affân commençait à souffrir de trouble de mémoire à partir de 119 H. (cf. adh-Dhahabî, Siyar a‘lâm an-nubalâ’, t. 10, p. 254, éd. ar-Risâla, 1985.)
[3] Sur les sources biographiques le concernant, cf. adh-Dhahabî, op. cit., t. 10, p. 242.
[4] Ibid., t. 10, p. 248.
[5] An-Nadîm lui attribue les titres suivants, dont certains nous rappellent certains ouvrages d’Ibn Abî ad-Dunyâ : al-Jûd wa l-karam (publié par Dar Ibn Hazm, Beyrouth, 1991), as-Suhba, al-Mutayyamîn (al-Mutamannîn ?), as-Sabr, al-Himma, at-Tâ‘a (Fihrist, t. 2, pp. 661-662, éd. Ayman Fu’âd as-Sayyid, Mu’assasat al-Furqân, Londres, 2009.) S’ajoute aussi à cette liste : an-Nawâdir, cité par Abû Tâhir as-Silafî dans al-Maschyakha al-Baghdâdiyya.
[6] az-zuhd wa r-raqâ’iq. Cf. Dhahabî, Siyar, t. 11, pp. 114.
[7] Dans son épître intitulée : Dhikr ibn Abî ad-Dunyâ wa mâ waqa‘a ‘âliyan min hadîthih, Abû Mûsâ al-Madînî mentionne qu’on a porté à sa connaissance que, dans ses ouvrages, Ibn Abî ad-Dunyâ avait imité les ouvrages d’al-Burjulânî. (cf. l’ouvrage cité, dans Majmû‘at ajzâ’ hadîthiyya, p. 356, éd. Mashhûr Hasan Salmân, Dâr Ibn Hazm, Beyrouth, 2001).
[8] Ibn Abî ad-Dunyâ était un muhaddith reconnu par les spécialistes en la matière en tant que tel. Il ne pouvait se permettre de mentionner un hadîth rapporté par un chaykh en se reportant au livre de celui-ci sans indiquer cette procédure de narration. Dans les rares cas où il rapporte une citation relatée par al-Burjulânî dans l’un de ses recueils, mais qu’il n’a pas recueillie directement de son maître, il mentionne cela. Voir, à titre d’exemple : kitâb al-awliyâ’, dans mawsû‘at ibn Abî ad-Dunyâ, t. 1, p. 630, n° 88/2077, éd. Fâdil Khalaf al-Hummâda, Dâr Atlas al-Khadrâ’, Riyâdh, 2012.
[9] Cf. adh-Dhahabî, Tadhkirat al-Huffâz, t. 2, pp. 677-679, éd. al-Mu‘allimî, Hyderabad, 1955.
[10] Traditionniste qui, outre sa connaissance parfaite de la critique du hadîth, connait par cœur les énoncés et les isnâd d’un grand nombre de traditions (cent mille, selon certaines sources) et les transmet sans recourir à un support écrit.
[11] an-Nadîm, Fihrist, t. 1, p. 661.
[12] Al-Mizzî, Asmâ’ musannafât Abî Bakr ‘Abd Allah ibn Muhammad ibn ‘Ubayd ibn Abî ad-Dunyâ ‘alâ hurûf al-mu‘jam, publié par Muhammad Ziyâd at-Takla dans : Majmû‘at rasâ’il turâthiyya, Dâr al-‘Âsima, Riyâdh, 2011.
[13] Mu‘jam musannafât, Ibn Abî ad-Dunyâ, publié par at-Takla dans l’ouvrage cité.
[14] Tazwîj Fâtima.
[15] Târîkh al-khulafâ’.
[16] Maqtal amîr al-mu’minîn ‘Alî, Maqtal ‘Uthmân, Maqtal az-Zubayr, Maqtal al-Husayn etc.
[17] As-sabaq wa r-ramy. Le mot “sabaq” désigne la gageure, le gage promis puis accordé au vainqueur lors d’une course.
[18] Al-Ma’mûn (198-218), al-Mu‘tasim (218-227), al-Wâthiq (227-232), al-Mutawakkil (232-247), al-Muntasir (247-248), al-Musta‘în (248-252), al-Mu‘tazz (252-255), al-Muhtadî (255-256), al-Mu‘tamid (256-279) et al-Mu‘tadid (279-289).
[19] Dhahabî, Siyar, t. 10, p. 281.
[20] Cf. Henri Laoust, Les schismes dans l’Islam, pp. 111-114, éd. Payot, Paris, 1965.
[21] Publié plusieurs fois, dont la meilleure est celle de Mu’assasat ar-Risâla, Beyrouth, 1995.
[22] Musnad ‘Alî ibn al-Ja‘d, éd. Mu’assasat Nâdir, Beyrouth, 1990.
[23] Musnad Sa‘d ibn Abî Waqqâs, éd. Dâr al-Bachâ’ir, Beyrouth, 1986.
[24] Tafdîl al-mantiq ‘alâ as-samt, dans “Rasâ’il al-Jâhiz”, éd. ‘Abd as-Salâm Hârûn, t. 4, pp. 229-242, Dâr al-Jîl, Beyrouth, 1991.
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